Petite Africaine par Isabelle Nicolazzo - Zazou |
Près d'un pavillon coquet, des caravanes déglinguées sur un terrain vague où vivent des sans-papiers.
La vieille Mado n'attend plus rien de la vie lorsque Sako pointe sa jeune frimousse à travers la haie de son jardin.Tout les sépare : l'âge, la couleur, la tradition.
Tout, sauf... la solitude.
Et les voilà qui, peu à peu, s'apprivoisent.
Pour le meilleur et pour le pire ?
La vieille Mado n'attend plus rien de la vie lorsque Sako pointe sa jeune frimousse à travers la haie de son jardin.Tout les sépare : l'âge, la couleur, la tradition.
Tout, sauf... la solitude.
Et les voilà qui, peu à peu, s'apprivoisent.
Pour le meilleur et pour le pire ?
Mado :
"Cette enfant est étrange. Elle a une peau magnifique,
couleur de prune, non, de…
Elle a une peau couleur de prune et une drôle d’odeur
poivrée. Les Noirs ont tous cette drôle d’odeur poivrée."
...
Sako : "Ouh lala ! De près, elle est encore plus vieille que de loin. Elle a
une peau toute blanche, toute ridée. C'est bizarre la peau des Blancs,
on dirait de la peau de poulet. Peau de poulet, peau de poulet, peau de
poulet ! C'est bon le poulet quand c'est cuit, mais quand c'est pas
cuit..."
et il y a aussi la maman de Sako, Niouma...
Avant, le nom de l'île de Lampedusa me ramenait au roman et au film "Le Guépard", depuis quelques jours, encore plus qu'avant, je m'interroge sur ces corps humains que la mer, elle-même, rejette.
AMBre
lire l'article de Libération du 7 octobre 2013
C'est tout simplement atroce...
RépondreSupprimerEt plutôt que de lutter contre ça, en aidant les gens , en les accueillant : faut pas oublier que les immigrés produisent et partagent avec leur famille ce qu'ils gagnent ici, en faisant construire des écoles, des centres de soin et cotisent, payent des impôts.
Les rapports de la cour des comptes sont très clairs là-dessus.
Alors ça fout en l'air d'entendre le genre de réflexion "c'est malheureux mais s'ils étaient restés chez eux..." quand ce n'est pas plus sinistre...
zazou fait dans la délicatesse et la légèreté ! j'aime son travail et ce pastel est particulièrement beau et lumineux !
RépondreSupprimerton texte est joli aussi !
****
le cauchemar lampedusa me révolte
C'est drôle, ce dessin de Zazou, parce que la petite Sako du livre, je l'imaginais exactement comme ça. Et puis tes choix musicaux collent aussi pile-poil ! Bravo, ce livre est un des meilleurs romans jeunesse (et pas que !) que j'ai lus sur le sujet.
RépondreSupprimerTon post me donne envie de lire le livre...l'histoire à l'air vraiment jolie !! et j'aime tout autant le portrait de cette petite fille et les couleurs qui s'en dégagent!
RépondreSupprimerPleins de bisous :)
Je ne connais pas ce livre.Le portrait est beau. Passe une belle soirée chère Ambre. Bisou.
RépondreSupprimererika
Ma douce AMBre ....Qu'il est doux de découvrir un de mes pastels sur ton site....Merci...merci à toi et à tous ceux qui l'apprécient....
RépondreSupprimerTrès belle journée à toi....je suis en formation cette semaine...et j'apprends...et j'apprends.....
Je t'embrasse très affectueusement....
D'autres apparaîtront au fur et à mesure, celui-ci "collait" parfaitement à la représentation mentale que je me faisais de la petite SAKO avec ses grands yeux, ses cheveux tressés et son air songeur et interrogateur sur les choses de la vie, de sa vie...
SupprimerSi vous en avez l'occasion, lisez cette histoire, elle fait rudement réfléchir même si c'est un roman jeunesse !
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires et votre intérêt particulier, merci à Isa-Zazou pour cette petite Africaine et rendez-lui visite sur son blog, vous ne serez pas déçus !
Je ne connais pas ce livre, à noter pour plus tard car ma petite-fille est encore trop petite. Nous habitons en ville nouvelle et mes enfants ne remarquaient pas la couleur de la peau ou la différence ethnique des autres élèves et des professeurs...
RépondreSupprimerLa misère, encore aujourd'hui, pousse à s'arracher à ses racines...