"On croyait que le monde s’arrêtait à la colline d’en face, mais non ! Derrière il y en a une autre (…) Et puis plein. Cette vallée où l’on vivait peinard, c’était qu’une vallée parmi d’autres (…) C’était le trou du cul du monde, en fait ! En marchant, on croise d’autres gens, mais plus on va vers le sommet, moins il y a de monde avec soi, et plus on gèle ! (…) Une fois qu’on est en haut, on est content, on se trouve très fort d’être arrivé au dessus des autres. On peut regarder loin devant soi. Seulement, au bout d’un moment, on se gaffe d’un truc tout con : c’est qu’on est seul, sans plus personne à qui causer. Tout seul et minuscule. (…)
C’est sans doute à ça qu’elle pense, Marguerite, quand elle dit : "Savez-vous, Germain, que la culture isole ?"
Je crois qu’elle n’a pas tort, et qu’en plus, ça doit foutre le méchamment le tournis, de toujours voir la vie en contrebas. (...)"
C’est sans doute à ça qu’elle pense, Marguerite, quand elle dit : "Savez-vous, Germain, que la culture isole ?"
Je crois qu’elle n’a pas tort, et qu’en plus, ça doit foutre le méchamment le tournis, de toujours voir la vie en contrebas. (...)"
Marie-Sabine Roger
Je n'ai pas lu le livre ni vu le film encore, bien qu'on m'ai conseillé de le voir car l'histoire est vraiment touchante, donc ce n'est que partie remise :)
RépondreSupprimerAlors, tu dois ABSOLUMENT : 1) lire le livre en premier
RépondreSupprimer2) voir le film ensuite
3) on en reparle après, je te dirai ce que j'ai ressenti et toi aussi, pour ne pas t'influencer !
Bien m'dame ;)
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