"La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée" Platon



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2 juil. 2015

MOI VOULOIR ETRE LE CHAT

Chaton n° 4 par Olivier Violin

Je me lasse pas du talent d'Olivier, et ce chaton est fondant à souhait !

Si comme moi vous aimez les chats et si vous ne connaissez pas encore ce blog : Kali's Club (clic), alors ne perdez pas une minute ! La famille féline ne demande qu'à s'agrandir...



26 févr. 2015

Bébé Orang-outan

Baby orang-utan par John Fisher


Hommage à Jane Goudall qui se bat depuis si longtemps pour les chimpanzés et les grands singes
lien vers le site : Institut Jane Goudall France

20 févr. 2015

POLLEN

Boo-Bee par AMBre, février 2015 - tous droits réservés -

Nous avons besoin d'elles, la disparition des abeilles serait catastrophique pour l'humanité, tout comme la disparition de nombreuses espèces animales et végétales, indispensables maillons de la chaîne alimentaire.

Le film "Pollen" est magnifique, et son message est à prendre au sérieux...


Prenez  quelques minutes pour regarder cet extrait de reportage, je n'en dirai pas plus.



Refuges à insectes à Saint-Jean-de-Monts (85) - CHAM -




Les initiatives de certaines communes sont à souligner, et leur rôle pédagogique s'adresse à tous, petits et grands

7 févr. 2015

FRANCOISE HARDY / JE SUIS MOI

Françoise Hardy par AMBre - février 2015 - tous droits réservés


Vos commentaires sur le post précédent m'ont apporté des perles de joie, d'émotion et de sincérité.
J'en ai fait un collier unique en dessinant ces deux derniers jours.

Je vous dédicace cette chanson : L'Amitié...

19 déc. 2014

PAPILLOTES ET PETARDS CHEZ MANOUCHE

Petites histoires et autres bêtises que vous trouverez chez Manouche (Les chemins de Manouche)


Deux enfants sont en conversation sur la plage.Le petit garçon questionne la petite fille : 
 
- Que vas-tu demander pour Noël ?  
- Je vais demander une Barbie, et toi? 
- Moi, je vais demander un Tampax, répond le garçon. 
- C'est quoi un Tampax  ?
 - J'en sais rien...Mais à la télé, ils disent qu'avec un Tampax,on peut aller à la plage tous les jours,faire du vélo, faire du cheval, danser, aller en boîte, courir, faire un tas de choses sympas et




le meilleur ...



Sans que personne s'en aperçoive !!!



Voici un exemple de drôleries et de bonne humeur que je trouve le matin chez Manouche, ou des trouvailles sur le net, ou encore .... ben, allez-y donc et vous rirez !

 Merci, Manouche pour tout cela et continue l'année prochaine !
J'ai cherché pour toi (et pour vous tous aussi) des petits sourires ...


Dessin de Geluck


et un Noël différent ! 



18 déc. 2014

DOUCE COMPAGNIE CHEZ BEA

Le doudou en peluche par Béa (Le blog de Béa)

Béa est portraitiste et elle est très douée !
Jugez-en par vous-même...


A travers elle, je vous souhaite à tous de belles journées
en cette dernière semaine avant Noël,
sans oublier nos boules de poils qui nous tiennent chaud au coeur

Linda, le chien de son papa, par Béa


Twix par Béa


14 déc. 2014

LES DOUZE COUPS DE MINUIT POUR GALIEN

Je vous présente mon ami Galien, la grande classe non ?

Galien est dessinateur et il fourmille d'idées ingénieuses (comme ce costume steampunk) et variées.
Son problème, comme pour beaucoup d'entre nous, c'est le temps, plutôt le manque cruel de temps pour tout ce qu'il aimerait vraiment voir aboutir.

Il essaie de le capturer dans ces croquis de montre...

Recherche sur montre, mais pas n'importe quelle montre, par Galien

Il travaille, de plus, sur un autre projet avec son ami Mike Crocbart dont je vous dirai juste qu'il faut les soutenir et les encourager.

Respect du droit de cette image, SVP, merci ! Midnight Clock !

Alors, cher Galien, quand les douze coups de minuit sonneront, je penserai à toi et te souhaite d'aller au bout de tes rêves les plus fous, sincèrement !


5 déc. 2014

EMMA ET LE NOEL DES ANIMAUX

Camouflage par Emma (Emmapage)



http://emmapage.canalblog.com/archives/2011/05/18/21169387.html
Le Renard par Emma



Pensons aux animaux pendant la rigueur de l'hiver, la nourriture se raréfiant.
Certains ont même imaginé un Père Noël des Animaux, super !

27 juin 2014

BEATRIX POTTER

The Tale of Two Bad Mice. Beatrix Potter.


Beatrix Potter (1886 – 1943) est une naturaliste et une écrivaine anglaise.
Elle est principalement connue pour ses livres destinés à la jeunesse.

Ses illustrations et ses histoires ont fait le tour du monde et enchanté des générations de jeunes lecteurs.

Beatrix Potter a 36 ans, vit toujours chez ses parents, mais gagne sa vie pour la première fois. Les dix années qui suivent verront la naissance de 23 albums. La famille de Peter Rabbit s'agrandit : Jeremy Fisher le Crapaud, Cecily Parsley, Miss Moppet et bien d'autres évoluent dans un univers souvent cruel, alors que leur auteur, reconnue, se délivre peu à peu de la tutelle pesante de ses parents.
Après la disparition tragique de son fiancé, Norman Dalziel Warne, Beatrix demeure célibataire jusqu'à l'âge de 47 ans. En 1913, elle épouse Williams Heelis, un notaire de la Région des Lacs. Toutefois, son mariage avec William Heelis signera l'arrêt de sa carrière littéraire. Madame Heelis est, en effet, une femme différente de la jeune Potter et à 47 ans, aimée, accompagnée par un homme qui partage son amour de la nature, elle n'a plus besoin de son univers de papier pour meubler sa solitude. Elle abandonne progressivement Peter Rabbit pour se consacrer, avec son mari, à la vie rurale et à l'élevage des moutons.
À sa mort, le 22 décembre 1943, elle laisse au National Trust 14 fermes, 4 000 acres (16 km2) de terre, ses troupeaux de moutons Herdwick et, bien sûr, ses lapins, qui, affirmait-elle, étaient les descendants du véritable Peter Rabbit."

Source : Wikipedia 


3 avr. 2014

LA ROBE ET L'ECHELLE

La robe et l'échelle - Pastels à l'huile - AMBre, avril 2014 - Tous droits réservés -



9 mars 2014

MADEMOISELLE BESS

Bess par John Fisher
"Who is she?... she was our black labrador... the best dog you could ever want..."


Post dédié à mon Ami John


Un groupe tout à l’heure était là sur la grève,
Regardant quelque chose à terre. - Un chien qui crève !
M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est. -
Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.
L’océan lui jetait l’écume de ses lames.
- Voilà trois jours qu’il est ainsi, disaient des femmes,
On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux.
- Son maître est un marin absent, disait un vieux.
Un pilote, passant la tête à sa fenêtre,
A repris : - Ce chien meurt de ne plus voir son maître.
Justement le bateau vient d’entrer dans le port ;
Le maître va venir, mais le chien sera mort. -
Je me suis arrêté près de la triste bête,
Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête,
Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé.
Comme le soir tombait, le maître est arrivé,
Vieux lui-même ; et, hâtant son pas que l’âge casse,
A murmuré le nom de son chien à voix basse.
Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, exténué,
Le chien a regardé son maître, a remué
Une dernière fois sa pauvre vieille queue,
Puis est mort. C’était l’heure où, sous la voûte bleue,
Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, Vénus luit ;
Et j’ai dit : D’où vient l’astre ? où va le chien ? ô nuit !

Victor Hugo



15 janv. 2014

INTRONCSPECTION

¿Piensan los árboles? / Do the trees think? par POL SERRA


POL SERRA est un dessinateur et illustrateur que j'apprécie beaucoup, sa dernière création m'a fort impressionnée et je le remercie d'avoir accepté que je la publie dans mon espace personnel.

Son dessin et la question posée m'ont troublée depuis quelques jours et je vous livre ici mes propres mots et la tentative de réponse à y apporter.

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas écrit de poème, cet arbre m'attendait dans le recoin de mes pensées...

INTRONCSPECTION


Attentivement, il nous regarde 

Avec la grande sagesse d’un  barde

Il pose ses yeux usés sur le passant
Qui continue sa route en l’ignorant.

A chaque saison, inquiet, il s’interroge
Sur le retour prochain du pic dans la loge
Il attend patiemment les premiers frissons
Des oiseaux qui s’ébroueront à l’unisson.

Il ne compte même plus ses cernes
Tant de pluies acides, tant de coups de vent
Ont eu raison de sa vigueur interne
Mais il résiste encore aux assauts du temps.

Il se souvient et aime à se conter
Les fleurs sauvages qui s’exprimaient
Là où le sol permettait la liberté,
Les abeilles qui allègrement essaimaient.

Se défendant de cette lourde nostalgie
Il se surprend lui-même à espérer encore
Que l’Homme réagisse sur son propre sort,
Et de toutes ses branches il refleurit.

Il écoute les discours de l’homme-renard
Et, narquois, lui lâche quelques fruits épars.
Il se complaît à  regarder l’homme-alouette
Et se demande qui le premier perdra la tête.

Il se fait vieux, et entend souvent son tronc craquer
Il s’amuse parfois, pour tuer le temps, à deviner
De quel bois son propre cercueil sera constitué
Et quels mots seront gravés sur la couronne posée.

Il choisit pour lui-même cette belle épitaphe :

 ¿APiensan los árboles? / Do the trees think?

 

AMBre – le 15 janvier 2014 -

21 nov. 2013

MELUSINE / VOUVANT (VENDEE)

Mélusine par AMBre, novembre 2013 - Tous droits réservés
L'entendez-vous, l'entendez-vous
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.

Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l'on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers
Et les putois et les fouines
Et les souris et les mulots
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes
Le bruit de l'eau.

Aubes voilées,
Vous étendez en vain,
Dans les vallées,
Vos tissus blêmes,
La rivière,
Sous vos duvets épais, dès le prime matin,
Coule de pierre en pierre
Et murmure quand même.
Si quelquefois, pendant l'été,
Elle tarit sa volupté
D'être sonore et frémissante et fraîche,
C'est que le dur juillet
La hait
Et l'accable et l'assèche.
Mais néanmoins, oui, même alors
En ses anses, sous les broussailles
Elle tressaille
Et se ranime encor,
Quand la belle gardeuse d'oies
Lui livre ingénument la joie
Brusque et rouge de tout son corps.

Oh! les belles épousailles
De l'eau lucide et de la chair,
Dans le vent et dans l'air,
Sur un lit transparent de mousse et de rocailles ;
Et les baisers multipliés du flot
Sur la nuque et le dos,
Et les courbes et les anneaux
De l'onduleuse chevelure
Ornant les deux seins triomphaux
D'une ample et flexible parure ;
Et les vagues violettes ou roses
Qui se brisent ou tout à coup se juxtaposent
Autour des flancs, autour des reins ;
Et tout là-haut le ciel divin
Qui rit à la santé lumineuse des choses !

La belle fille aux cheveux roux
Pose un pied clair sur les cailloux.
Elle allonge le bras et la hanche et s'inclina
Pour recueillir au bord,
Parmi les lotiers d'or,
La menthe fine ;
Ou bien encor
S'amuse à soulever les pierres
Et provoque la fuite
Droite et subite
Des truites
Au fil luisant de la rivière.

Avec des fleurs de pourpre aux deux coins de sa bouche,
Elle s'étend ensuite et rit et se recouche,
Les pieds dans l'eau, mais le torse au soleil ;
Et les oiseaux vifs et vermeils
Volent et volent,
Et l'ombre de leurs ailes
Passe sur elle.

Ainsi fait-elle encor
A l'entour de son corps
Même aux mois chauds
Chanter les flots.
Et ce n'est qu'en septembre
Que sous les branches d'or et d'ambre,
Sa nudité
Ne mire plus dans l'eau sa mobile clarté,
Mais c'est qu'alors sont revenues
Vers notre ciel les lourdes nues
Avec l'averse entre leurs plis
Et que déjà la brume
Du fond des prés et des taillis
S'exhume.

Pluie aux gouttes rondes et claires,
Bulles de joie et de lumière,
Le sinueux ruisseau gaiement vous fait accueil,
Car tout l'automne en deuil
Le jonche en vain de mousse et de feuilles tombées.
Son flot rechante au long des berges recourbées,
Parmi les prés, parmi les bois ;
Chaque caillou que le courant remue
Fait entendre sa voix menue
Comme autrefois ;
Et peut-être que Mélusine,
Quand la lune, à minuit, répand comme à foison
Sur les gazons
Ses perles fines,
S'éveille et lentement décroise ses pieds d'or,
Et, suivant que le flot anime sa cadence,
Danse encor
Et danse.

Emile Verhaeren 

La tour Mélusine à Vouvant, octobre 2013, Thomas (Photo & graff)
"Survolant le bocage, les profondes forêts et les lacs, la Fée Mélusine aurait sorti de son tablier donjons, murailles, logis raffinés et superbes églises. Et Mélusine s'est montrée particulièrement généreuse envers Vouvant. Le charme de cette petite cité, enserrée dans ses remparts, nichée au creux d'un anneau de rivière vient tout autant de ses vestiges moyen-âgeux, de son église magnifique dont le portail est un exemple en terme d'architecture romane, que des ses étroites ruelles délicieusement fleuries."

Tour Mélusine, photo de Thomas
 "Cette Tour, qui date de 1242, est la seule partie conservée du château-fort des Seigneurs de Lusignan. La légende attribue sa construction à la Fée-serpent (Mélusine) qui aurait construit en une nuit le château de Vouvant, puis ceux de Mervent, Tiffauges et Pouzauges… Au Moyen Age, l'accès au premier étage se fait par une échelle mobile, retirée en cas de danger. Du sommet de la Tour, la vue panoramique sur le bocage vendéen et la forêt souligne l'intérêt stratégique de la cité."


Accès aux remparts, Photo de Thomas
 Vouvant en Vendée est l'un des plus beaux villages de France, j'ai beaucoup aimé cette visite en compagnie de Thomas et de là est née "ma" Mélusine...