![]() |
Loutre, y es-tu ? par Emma (Emmapage) |
"La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée" Platon
Affichage des articles dont le libellé est DESSIN. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est DESSIN. Afficher tous les articles
21 août 2015
2 juil. 2015
MOI VOULOIR ETRE LE CHAT
![]() |
Chaton n° 4 par Olivier Violin |
Je me lasse pas du talent d'Olivier, et ce chaton est fondant à souhait !
Si comme moi vous aimez les chats et si vous ne connaissez pas encore ce blog : Kali's Club (clic), alors ne perdez pas une minute ! La famille féline ne demande qu'à s'agrandir...
29 avr. 2015
PETITE FILLE SUR LE SABLE
10 avr. 2015
14 mars 2015
26 févr. 2015
Bébé Orang-outan
![]() |
Baby orang-utan par John Fisher |
Hommage à Jane Goudall qui se bat depuis si longtemps pour les chimpanzés et les grands singes
lien vers le site : Institut Jane Goudall France
20 févr. 2015
POLLEN
![]() | ||
Boo-Bee par AMBre, février 2015 - tous droits réservés - |
Nous avons besoin d'elles, la disparition des abeilles serait catastrophique pour l'humanité, tout comme la disparition de nombreuses espèces animales et végétales, indispensables maillons de la chaîne alimentaire.
Le film "Pollen" est magnifique, et son message est à prendre au sérieux...
Prenez quelques minutes pour regarder cet extrait de reportage, je n'en dirai pas plus.
Les initiatives de certaines communes sont à souligner, et leur rôle pédagogique s'adresse à tous, petits et grands
7 févr. 2015
FRANCOISE HARDY / JE SUIS MOI
9 janv. 2015
19 déc. 2014
PAPILLOTES ET PETARDS CHEZ MANOUCHE
![]() |
Petites histoires et autres bêtises que vous trouverez chez Manouche (Les chemins de Manouche) |
Deux
enfants sont en conversation sur la plage.Le petit
garçon questionne la petite fille :
- Que vas-tu demander pour Noël ?
- Je vais demander une Barbie, et toi?
- Moi, je vais demander un Tampax, répond le garçon.
- C'est quoi un Tampax ?
- J'en sais rien...Mais à la télé, ils disent qu'avec un Tampax,on peut aller à la plage tous les jours,faire du vélo, faire du cheval, danser, aller en boîte, courir, faire un tas de choses sympas et …
le
meilleur ...
Voici un exemple de drôleries et de bonne humeur que je trouve le matin chez Manouche, ou des trouvailles sur le net, ou encore .... ben, allez-y donc et vous rirez !
Merci, Manouche pour tout cela et continue l'année prochaine !
J'ai cherché pour toi (et pour vous tous aussi) des petits sourires ...
![]() |
Dessin de Geluck |
et un Noël différent !
18 déc. 2014
DOUCE COMPAGNIE CHEZ BEA
![]() |
Le doudou en peluche par Béa (Le blog de Béa) |
Béa est portraitiste et elle est très douée !
Jugez-en par vous-même...
A travers elle, je vous souhaite à tous de belles journées
en cette dernière semaine avant Noël,
sans oublier nos boules de poils qui nous tiennent chaud au coeur
![]() |
Linda, le chien de son papa, par Béa |
![]() |
Twix par Béa |
Libellés :
ANIMAUX EN CHANSON,
CALENDRIER DE L'AVENT,
CINEMA,
DESSIN,
PORTRAIT
14 déc. 2014
LES DOUZE COUPS DE MINUIT POUR GALIEN
![]() |
Je vous présente mon ami Galien, la grande classe non ? |
Galien est dessinateur et il fourmille d'idées ingénieuses (comme ce costume steampunk) et variées.
Son problème, comme pour beaucoup d'entre nous, c'est le temps, plutôt le manque cruel de temps pour tout ce qu'il aimerait vraiment voir aboutir.
Il essaie de le capturer dans ces croquis de montre...
![]() |
Recherche sur montre, mais pas n'importe quelle montre, par Galien |
Il travaille, de plus, sur un autre projet avec son ami Mike Crocbart dont je vous dirai juste qu'il faut les soutenir et les encourager.
![]() |
Respect du droit de cette image, SVP, merci ! Midnight Clock ! |
Alors, cher Galien, quand les douze coups de minuit sonneront, je penserai à toi et te souhaite d'aller au bout de tes rêves les plus fous, sincèrement !
5 déc. 2014
EMMA ET LE NOEL DES ANIMAUX
![]() |
Camouflage par Emma (Emmapage) |
![]() |
Le Renard par Emma |
Pensons aux animaux pendant la rigueur de l'hiver, la nourriture se raréfiant.
Certains ont même imaginé un Père Noël des Animaux, super !
Libellés :
ANIMAUX EN CHANSON,
CALENDRIER DE L'AVENT,
CINEMA,
DESSIN,
PEINTURE
27 juin 2014
BEATRIX POTTER
![]() |
The Tale of Two Bad Mice. Beatrix Potter. |
Elle est principalement connue
pour ses livres destinés à la jeunesse.
Ses illustrations et ses
histoires ont fait le tour du monde et enchanté des générations de jeunes
lecteurs.
Beatrix Potter a 36 ans, vit toujours chez
ses parents, mais gagne sa vie pour la première fois. Les dix années qui
suivent verront la naissance de 23 albums. La famille de Peter Rabbit
s'agrandit : Jeremy Fisher le Crapaud, Cecily Parsley, Miss Moppet et bien
d'autres évoluent dans un univers souvent cruel, alors que leur auteur,
reconnue, se délivre peu à peu de la tutelle pesante de ses parents.
Après la disparition tragique de son fiancé,
Norman Dalziel Warne, Beatrix demeure célibataire jusqu'à l'âge de 47
ans. En 1913, elle épouse Williams Heelis, un notaire de la Région des Lacs.
Toutefois, son mariage avec William Heelis signera l'arrêt de sa carrière
littéraire. Madame Heelis est, en effet, une femme différente de la jeune Potter
et à 47 ans, aimée, accompagnée par un homme qui partage son amour de la
nature, elle n'a plus besoin de son univers de papier pour meubler sa solitude.
Elle abandonne progressivement Peter Rabbit pour se consacrer, avec son
mari, à la vie rurale et à l'élevage des moutons.
À sa mort, le 22 décembre 1943, elle laisse au National Trust 14 fermes,
4 000 acres (16 km2)
de terre, ses troupeaux de moutons Herdwick et, bien sûr, ses lapins, qui,
affirmait-elle, étaient les descendants du véritable Peter Rabbit."
7 avr. 2014
6 avr. 2014
3 avr. 2014
9 mars 2014
MADEMOISELLE BESS
![]() | |
Bess par John Fisher |
"Who is she?... she was our black labrador... the best dog you could ever want..."
Post dédié à mon Ami John
Un groupe tout à l’heure était là sur la grève,
Regardant quelque chose à terre. - Un chien qui crève !
M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est. -
Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.
L’océan lui jetait l’écume de ses lames.
- Voilà trois jours qu’il est ainsi, disaient des femmes,
On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux.
- Son maître est un marin absent, disait un vieux.
Un pilote, passant la tête à sa fenêtre,
A repris : - Ce chien meurt de ne plus voir son maître.
Justement le bateau vient d’entrer dans le port ;
Le maître va venir, mais le chien sera mort. -
Je me suis arrêté près de la triste bête,
Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête,
Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé.
Comme le soir tombait, le maître est arrivé,
Vieux lui-même ; et, hâtant son pas que l’âge casse,
A murmuré le nom de son chien à voix basse.
Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, exténué,
Le chien a regardé son maître, a remué
Une dernière fois sa pauvre vieille queue,
Puis est mort. C’était l’heure où, sous la voûte bleue,
Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, Vénus luit ;
Et j’ai dit : D’où vient l’astre ? où va le chien ? ô nuit !
Regardant quelque chose à terre. - Un chien qui crève !
M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est. -
Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.
L’océan lui jetait l’écume de ses lames.
- Voilà trois jours qu’il est ainsi, disaient des femmes,
On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux.
- Son maître est un marin absent, disait un vieux.
Un pilote, passant la tête à sa fenêtre,
A repris : - Ce chien meurt de ne plus voir son maître.
Justement le bateau vient d’entrer dans le port ;
Le maître va venir, mais le chien sera mort. -
Je me suis arrêté près de la triste bête,
Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête,
Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé.
Comme le soir tombait, le maître est arrivé,
Vieux lui-même ; et, hâtant son pas que l’âge casse,
A murmuré le nom de son chien à voix basse.
Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, exténué,
Le chien a regardé son maître, a remué
Une dernière fois sa pauvre vieille queue,
Puis est mort. C’était l’heure où, sous la voûte bleue,
Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, Vénus luit ;
Et j’ai dit : D’où vient l’astre ? où va le chien ? ô nuit !
Victor Hugo
15 janv. 2014
INTRONCSPECTION
![]() |
¿Piensan los árboles? / Do the trees think? par POL SERRA |
POL SERRA est un dessinateur et illustrateur que j'apprécie beaucoup, sa dernière création m'a fort impressionnée et je le remercie d'avoir accepté que je la publie dans mon espace personnel.
Son dessin et la question posée m'ont troublée depuis quelques jours et je vous livre ici mes propres mots et la tentative de réponse à y apporter.
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas écrit de poème, cet arbre m'attendait dans le recoin de mes pensées...
INTRONCSPECTION
Attentivement, il nous regarde
Avec la grande sagesse d’un barde
Il
pose ses yeux usés sur le passant
Qui
continue sa route en l’ignorant.
A
chaque saison, inquiet, il s’interroge
Sur
le retour prochain du pic dans la loge
Il
attend patiemment les premiers frissons
Des
oiseaux qui s’ébroueront à l’unisson.
Il
ne compte même plus ses cernes
Tant de pluies
acides, tant de coups de vent
Ont
eu raison de sa vigueur interne
Mais
il résiste encore aux assauts du temps.
Il
se souvient et aime à se conter
Les
fleurs sauvages qui s’exprimaient
Là
où le sol permettait la liberté,
Les
abeilles qui allègrement essaimaient.
Se
défendant de cette lourde nostalgie
Il
se surprend lui-même à espérer encore
Que
l’Homme réagisse sur son propre sort,
Et
de toutes ses branches il refleurit.
Il
écoute les discours de l’homme-renard
Et,
narquois, lui lâche quelques fruits épars.
Il
se complaît à regarder l’homme-alouette
Et
se demande qui le premier perdra la tête.
Il
se fait vieux, et entend souvent son tronc craquer
Il
s’amuse parfois, pour tuer le temps, à deviner
De
quel bois son propre cercueil sera constitué
Et
quels mots seront gravés sur la couronne posée.
Il
choisit pour lui-même cette belle épitaphe :
¿APiensan los árboles? / Do the trees think?
AMBre – le 15 janvier 2014 -
21 nov. 2013
MELUSINE / VOUVANT (VENDEE)
![]() | |
Mélusine par AMBre, novembre 2013 - Tous droits réservés |
L'entendez-vous, l'entendez-vous
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.
Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l'on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers
Et les putois et les fouines
Et les souris et les mulots
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes
Le bruit de l'eau.
Aubes voilées,
Vous étendez en vain,
Dans les vallées,
Vos tissus blêmes,
La rivière,
Sous vos duvets épais, dès le prime matin,
Coule de pierre en pierre
Et murmure quand même.
Si quelquefois, pendant l'été,
Elle tarit sa volupté
D'être sonore et frémissante et fraîche,
C'est que le dur juillet
La hait
Et l'accable et l'assèche.
Mais néanmoins, oui, même alors
En ses anses, sous les broussailles
Elle tressaille
Et se ranime encor,
Quand la belle gardeuse d'oies
Lui livre ingénument la joie
Brusque et rouge de tout son corps.
Oh! les belles épousailles
De l'eau lucide et de la chair,
Dans le vent et dans l'air,
Sur un lit transparent de mousse et de rocailles ;
Et les baisers multipliés du flot
Sur la nuque et le dos,
Et les courbes et les anneaux
De l'onduleuse chevelure
Ornant les deux seins triomphaux
D'une ample et flexible parure ;
Et les vagues violettes ou roses
Qui se brisent ou tout à coup se juxtaposent
Autour des flancs, autour des reins ;
Et tout là-haut le ciel divin
Qui rit à la santé lumineuse des choses !
La belle fille aux cheveux roux
Pose un pied clair sur les cailloux.
Elle allonge le bras et la hanche et s'inclina
Pour recueillir au bord,
Parmi les lotiers d'or,
La menthe fine ;
Ou bien encor
S'amuse à soulever les pierres
Et provoque la fuite
Droite et subite
Des truites
Au fil luisant de la rivière.
Avec des fleurs de pourpre aux deux coins de sa bouche,
Elle s'étend ensuite et rit et se recouche,
Les pieds dans l'eau, mais le torse au soleil ;
Et les oiseaux vifs et vermeils
Volent et volent,
Et l'ombre de leurs ailes
Passe sur elle.
Ainsi fait-elle encor
A l'entour de son corps
Même aux mois chauds
Chanter les flots.
Et ce n'est qu'en septembre
Que sous les branches d'or et d'ambre,
Sa nudité
Ne mire plus dans l'eau sa mobile clarté,
Mais c'est qu'alors sont revenues
Vers notre ciel les lourdes nues
Avec l'averse entre leurs plis
Et que déjà la brume
Du fond des prés et des taillis
S'exhume.
Pluie aux gouttes rondes et claires,
Bulles de joie et de lumière,
Le sinueux ruisseau gaiement vous fait accueil,
Car tout l'automne en deuil
Le jonche en vain de mousse et de feuilles tombées.
Son flot rechante au long des berges recourbées,
Parmi les prés, parmi les bois ;
Chaque caillou que le courant remue
Fait entendre sa voix menue
Comme autrefois ;
Et peut-être que Mélusine,
Quand la lune, à minuit, répand comme à foison
Sur les gazons
Ses perles fines,
S'éveille et lentement décroise ses pieds d'or,
Et, suivant que le flot anime sa cadence,
Danse encor
Et danse.
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.
Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l'on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers
Et les putois et les fouines
Et les souris et les mulots
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes
Le bruit de l'eau.
Aubes voilées,
Vous étendez en vain,
Dans les vallées,
Vos tissus blêmes,
La rivière,
Sous vos duvets épais, dès le prime matin,
Coule de pierre en pierre
Et murmure quand même.
Si quelquefois, pendant l'été,
Elle tarit sa volupté
D'être sonore et frémissante et fraîche,
C'est que le dur juillet
La hait
Et l'accable et l'assèche.
Mais néanmoins, oui, même alors
En ses anses, sous les broussailles
Elle tressaille
Et se ranime encor,
Quand la belle gardeuse d'oies
Lui livre ingénument la joie
Brusque et rouge de tout son corps.
Oh! les belles épousailles
De l'eau lucide et de la chair,
Dans le vent et dans l'air,
Sur un lit transparent de mousse et de rocailles ;
Et les baisers multipliés du flot
Sur la nuque et le dos,
Et les courbes et les anneaux
De l'onduleuse chevelure
Ornant les deux seins triomphaux
D'une ample et flexible parure ;
Et les vagues violettes ou roses
Qui se brisent ou tout à coup se juxtaposent
Autour des flancs, autour des reins ;
Et tout là-haut le ciel divin
Qui rit à la santé lumineuse des choses !
La belle fille aux cheveux roux
Pose un pied clair sur les cailloux.
Elle allonge le bras et la hanche et s'inclina
Pour recueillir au bord,
Parmi les lotiers d'or,
La menthe fine ;
Ou bien encor
S'amuse à soulever les pierres
Et provoque la fuite
Droite et subite
Des truites
Au fil luisant de la rivière.
Avec des fleurs de pourpre aux deux coins de sa bouche,
Elle s'étend ensuite et rit et se recouche,
Les pieds dans l'eau, mais le torse au soleil ;
Et les oiseaux vifs et vermeils
Volent et volent,
Et l'ombre de leurs ailes
Passe sur elle.
Ainsi fait-elle encor
A l'entour de son corps
Même aux mois chauds
Chanter les flots.
Et ce n'est qu'en septembre
Que sous les branches d'or et d'ambre,
Sa nudité
Ne mire plus dans l'eau sa mobile clarté,
Mais c'est qu'alors sont revenues
Vers notre ciel les lourdes nues
Avec l'averse entre leurs plis
Et que déjà la brume
Du fond des prés et des taillis
S'exhume.
Pluie aux gouttes rondes et claires,
Bulles de joie et de lumière,
Le sinueux ruisseau gaiement vous fait accueil,
Car tout l'automne en deuil
Le jonche en vain de mousse et de feuilles tombées.
Son flot rechante au long des berges recourbées,
Parmi les prés, parmi les bois ;
Chaque caillou que le courant remue
Fait entendre sa voix menue
Comme autrefois ;
Et peut-être que Mélusine,
Quand la lune, à minuit, répand comme à foison
Sur les gazons
Ses perles fines,
S'éveille et lentement décroise ses pieds d'or,
Et, suivant que le flot anime sa cadence,
Danse encor
Et danse.
Emile Verhaeren
La tour Mélusine à Vouvant, octobre 2013, Thomas (Photo & graff) |
"Survolant
le bocage, les profondes forêts et les lacs, la Fée Mélusine aurait
sorti de son tablier donjons, murailles, logis raffinés et superbes
églises. Et Mélusine s'est montrée particulièrement généreuse envers
Vouvant. Le charme de cette petite cité, enserrée dans ses remparts,
nichée au creux d'un anneau de rivière vient tout autant de ses vestiges
moyen-âgeux, de son église magnifique dont le portail est un exemple en
terme d'architecture romane, que des ses étroites ruelles
délicieusement fleuries."
Tour Mélusine, photo de Thomas |
"Cette Tour, qui date de 1242, est la
seule partie conservée du château-fort des Seigneurs de Lusignan. La
légende attribue sa construction à la Fée-serpent (Mélusine) qui aurait
construit en une nuit le château de Vouvant, puis ceux de Mervent,
Tiffauges et Pouzauges… Au Moyen Age, l'accès au premier étage se fait
par une échelle mobile, retirée en cas de danger. Du sommet de la Tour,
la vue panoramique sur le bocage vendéen et la forêt souligne l'intérêt
stratégique de la cité."
Accès aux remparts, Photo de Thomas |
Vouvant en Vendée est l'un des plus beaux villages de France, j'ai beaucoup aimé cette visite en compagnie de Thomas et de là est née "ma" Mélusine...
Inscription à :
Articles (Atom)